Une adresse au nouvel exécutif et aux futurs parlementaires.
Tel est le sens du document de synthèse que Fer de France a adressé, dès la campagne présidentielle, aux candidats et qui est désormais sur la table du nouvel exécutif.
Le constat est simple et tient en 5 principes
- La mobilité des personnes et des marchandises est au cœur de la performance économique de la Nation. L’attente de transports collectifs est forte et ne cesse de croitre. L’attractivité des territoires en dépend, donc l’emploi, l’activité économique, le développement et la cohésion sociale. En 20 ans, le transport s’est imposé au centre de la vie quotidienne de millions de Français et de plus 40% des branches économiques.
- Nous sommes à la fin d’un modèle : les coûts sociétaux de l’insécurité routière, de la pollution massive, de la consommation d’espace, de la dépense énergétique deviendront insupportables non seulement, en ville mais sur tout le territoire.
- L’approche est obligatoirement multi-modale, mais le rail doit en être la colonne vertébrale. Le véhicule autonome routier contribuera à la rénovation mais l’urgence est pus forte. Le rail, qui ne contribue qu’à 1% de la pollution et qui est – et de loin !- le mode le plus vertueux est la seule solution crédible de court terme. Le métro automatique existe, le train « zéro émission » existe, la sortie du diesel est techniquement possible. Nous avons besoin d’une politique de transfert modal résolue vers les modes propres, et particulièrement vers le rail urbain et inter-urbain.
- Mais ceci n’est crédible que si le rail épouse les besoins d’aujourd’hui. Il doit offrir un meilleur service, se moderniser, baisser ses coûts et élever son efficacité. Il doit être plus sûr et plus ponctuel. Fer de France affirme que c’est possible. En même temps qu’elle demande une politique fiscale et d’investissement claire et incitative, la filière ferroviaire pose sur la table ses engagements précis : ouverture réussie à la concurrence, innovation sur l’industrie et les services, digitalisation des processus, analyse de la valeur pour faire « le juste nécessaire » de façon à faire davantage de projets et augmenter l’efficacité économique. Un changement d’optique que tous assument, car c’est indispensable
- Enfin le volet industriel : 3eme filière du monde, 2eme nation ferroviaire d’Europe, exportatrice présente sur les 5 continents et dépositaire de savoir-faire d’excellence mondiale sur chacun de ses métiers, la filière française entend travailler étroitement avec les pouvoirs publics pour jouer un rôle de premier plan dans les stratégies industrielles européennes, qu’il faut accélérer sous la pression des acteurs asiatiques.
Construire par les engagements mutuels : Dans un opuscule de 31 pages puissamment documentées, Fer de France pose sur la table ses propositions. Et ses engagements.
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